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9 janvier 2005

Premiere... Premiere tentative de te

Premiere...

Premiere tentative de te denoncer.
J'ai cru longtemps t'avoir pardonné,toi,Vie,qui nous tue petit à petit...
A quel point faut-il t'aimer pour vouloir,pour avoir la force de croire que te mordre le plus fort possible, à pleines dents dit-on,nous rendra heureux...

Comme tu es frêle, comme tu peux être belle,laide aussi,sans pitié souvent...assez généreuse pour être à tout le monde,assez courageuse pour survivre à toi même, et paradoxalement...souvent tu pars,lâche...sans penser ,tu ne penses pas,sans parler ,tu ne parles pas...tu nous laisse , dans une telle detresse...pourquoi prends tu nos enfants?
Pourquoi prends tu nos parents?et tant d'Amours disparues,accompagnée de tes acolytes si souvent nommés, si souvent hais aussi...Destin,Temps...et tant d'autres qui se sont envolés de mon esprit à l'instant present pour ne laisser place,comme si souvent,qu'à des questions reccurentes qui me narguent de leur air narquois,me faisant dire n'importe quoi. Elles savent bien que de reponses il n'y a pas...raison pour laquelle elles viennent à moi...

Comprends tu le sens?moi pas...les mots s'enchainent et se dechainent,ils sont dociles sous mes doigts...les ecrire est si facile...definition n'existe pas.
 

Deuxieme

J'ai tellement peur de vous...peur de cette fleur qui perd ses petales,et moi,qui en perds les pedales...
J'aimerais tellement vous dire,j'aimerais ne plus avoir a ecrire ce que je veux crier,ne plus rever ce que je veux creer...
Des suspensions a l'infini,les mots de moi se jouent et demain oublient...et moi,dans mon neant dans mon vide je me noie et me reduit...a ce qu'il y a de plus petit.
Je ne sais meme pas quoi ecrire,le telephone s'est encore tû.Je ne sais pas non plus quoi dire,alors pourquoi y ai je cru?
 

Moi?Poupée Russe?

Peur...angoisse...de toi vie,qui constament menace...
Silence effrayant et detestée expectative.Je ne peux que recopier,je ne peux que reproduire,ces dessins noirs et gris,ces mots trop pointus qui blessent et griffent mon esprit torturé massacré...MAL...J'AI MAL!!!
Tu m'entends???Non...tu ne me lis meme pas.
Question de tout de rien de mal de bien.Elle qui ne se pose meme pas s'est installée dans ma tete et ce n'est plus que vous,diables et satans qui m'etouffez qui me faites vomir.
Mes seins sont lourds et je suis nauséeuse...Moi qui pleure et moi qui rit de tout de rien de mal de bien.
Rire jaune et larmes de sang...
Envie,desir,compulsion...j'ai besoin de dire encore encore et toujours...ces mots qui ne s'usent malgré la fréquence,malgé la reccurence...source intarrissable,frontiere infranchissable...loi du monde inalienable...les mots.
Pardon pour tout,pardon de prendre le train qui m'est interdit,pardon de prendre ces rails qui menent a l'infini...l'indecis...
 

Upside Down

A l'endroit où je me trouve je suis à l'envers...à l'envers de toi.
C'est decidé par je ne sais quoi mais encore une fois,je ne suis que l'instrument totalement soumis servile à une compulsion débile...
Je ne te chanterais pas,les fausses notes seraient nombreuses,je ne te dessinerais pas,les courbes seraient trop tortueuses...Pourquoi tu rimes ce que tu mimes à chaque battement de tes longs cils???
Je ne sais pas,repondit l'interessée...Meme si je savais,je ne saurais expliquer...
En face des mots,je ne suis qu'eux...totalement impersonnel,robotique et envoutée par des charmes mysterieux je ne sais que raconter ce que je lis dans ses yeux...hypnose...nevrose...je ne peux meme plus pleurer.Je suis toi et tu es lui,pour un jour pour une nuit...
Les mots s'enchainent et se dechainent,une tempete se leve ici,ou je suis,a l'envers...en suspens de suspensions.
 

Saut de l'ange

Saut de l'ange,toi mon ange,toi ma vie,toi mes oublis.
Regrets infinis,jeux indefinis...Pouquoi me perdre en toi?Le silence me ronge et la nuit m'envahit tandis que je songe à nos futurs à notre vie...
Pas de reponse tant que je ne dis pas,tant qu'il n'existe pas,de clarté ne serait-ce qu'une once...Un rayon de lumiere un halo de soleil...au bout du fil,ta voix,l'ange qui m'emerveille.
Un bonheur au reveil,des larmes quand tu es en moi...je voulais parler de moi mais tu es encore la...Sors de mon esrpit laisse moi rire en ton absence ...je ne respire qu'au travers de tes empruntes sur mon corps...
 

Ode à toi,qui n'est pas...

Je te dessinerais ce qui n'existe pas,dans tes yeux,dans ta voix,
Je t'offrirais les tulipes les roses les orchidées les camelias.
Je jouerais des plus beaux violons pour adoucir ton ouie,
Je t'emmènerais toujours plus haut,je t'offrirais ma vie.
Et chaque instant sera mémorable inoubliable,
Et chaque jour sera unique incomparable.
Mes larmes n'existeront que pour exprimer ma joie
De vivre de me battre de construire avec et pour toi.
Les chimeres les plus irréelles ,
Les rêves les plus fous,
Ne me rendront que plus belle,
Ne t'altereront pas du tout...

Je mens,pardon.Je vends des histoires de cons...de cons qui rêvent encore a toi...Toi qui n'existe pas, pas plus que je ne t'aime...
La douleur efface les illusions qui nous menacent.
Mes mots comme d'habitude ne s'attachent pas entre eux ; comment savent-ils que c'est risqué?Comment savent-ils que te rendre heureux est interdit...que c'est un crime,que c'est prohibé...?
Ah...soupir...j'étouffais alors que tu respire...
Ta gentillesse fut pour moi encore pire...
Sans le vouloir meme,je parle de toi
Je ne veux meme pas savoir,non,pourquoi?
Degout de vous tous degout de vos bras
J'en pleure ,j'en crie,j'en tousse
je ne veux plus je ne veux pas...
Des jours indifferents, chaque fois c'est pareil...
C'est la plus belle des fleurs,oui,la plus belle...la plus frele aussi...Pourquoi?
Pourquoi me voler ma force alors que je te la donnerais?
 

J'irais

Une force necessaire pour combattre les chemins de cailloux de poussieres qui encombrent mon destin.
Te renier,t'oublier enfin,detache moi je ne joue plus...Mes mots mentent et la conviction me manque...tu me manques...rien a dire mais encore besoin d'ecrire...la journée t'appartient,je ne t'appartient plus.
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